Welcome to Jordan

Nous sommes le 21 juin 2018, et j’arrive à Ammam.
Après un mois et demi au Népal et moultes reflexions sur ma vie, j’ai décidé de voyager plus longtemps (au lieu de mes un an initial) mais de m’accorder un retour en France pour l’été et surprendre la famille. Pour des raisons logistiques, mon arrivée est prévue mi juillet. J’ai donc un mois devant moi, mais quoi faire et surtout où aller?

Après avoir fait le tour de la question et envisagé plusieurs options, je fini par opter pour un peu de changement: adieu Asie et nouilles sautées, bonjour Moyen – Orient , bonjour houmous et falafels et surtout bonjour JORDANIE ! (Un voyage sous le sceau du secret, l’autorité parentale me croyant encore , à l’époque, au Népal)

Une destination qui me faisait rêver depuis un moment et dont les échos ont toujours été extrêmement positifs.

Et je ne suis pas déçue: dès mon arrivée à l’aéroport, un peu désorientée par ce changement brutal de culture, je suis accueillie par le chaleureux “ Welcome to Jordan” d’un inconnu en tenue traditionnelle, qui attend le bus avec moi. Inconnu qui m’aidera à trouver ma direction, relayé ensuite par un autre qui m’aidera à trouver un taxi. Toujours avec un grand sourire et sans que je n’ai rien demandé. Je ne le sais pas encore, la générosité et gentillesse est caractéristique des Jordaniens.

Je n’imagine pas Amman, et la Jordanie en général, comme un pays de backpackers, c’est à dire ce genre de pays où il suffit de se baisser pour ramasser un voyageur solitaire qui voyagera avec vous. (et j’ai eu raison)
Par conséquent, en amont de mon arrivée, j’ai pris la peine de me constituer une fine équipe de trois belges que je rencontre dès mon arrivée: Nytia et Karla, deux soeurs, ainsi qu’ Elisa, une sourde qui malgré son handicap à le cran de voyager seule.
Cerise sur le pompom du gâteau, nous ajoutons à notre équipe Qais un syrien installé en Jordanie rencontré via la magie des connexions et de l’internet, et qui non seulement connais les bons endroits où aller et en plus dispose d’une voiture. Elle est pas belle la vie ?

On m’avait décrit Amman comme bruyante, animée et à la circulation infernale. De mon avis ce n’est rien de tout ça, mais peut être est-ce parce que j’arrivais directement de Kathmandou.
Au contraire, je trouve la ville relativement moderne et agréable, du moins pour ce que j’en ai vu. Avec les filles et notre guide particulier, nous découvrons l’ancienne cité romaine perchée sur les hauteurs d’Amman et, le soir, le quartier branché où se retrouvent jeunesse moderne jordanienne et expatriés. La Jordanie est un pays où l’islam est modéré, et cela ressent tout particulièrement dans ces quartiers: Ici, on boit, on fume et on drague, peu de filles sont voilées et toutes portent des tenues moulantes. Pas sûr néanmoins que ce soit le cas dans le reste du pays ou dans les quartiers plus populaires…

Dans la rubrique constatation du même ordre, en voilà une autre surprenante: les jordaniennes n’ont pas de seins mais des obus, preuve en est la norme des mannequins que l’on trouve un peu partout dans les rues et magasins. Et preuve en est dans les photos ci dessous….

Enfin, je découvre la passion des jordaniens…pour le foot ! J’arrive en effet au début de la coupe du monde, retransmise dans la majorité des restaurants et bars de la ville. Et je constate que le son du sifflet de début de match est bien plus fort que l’appel du muezin pour stopper les gens dans leur train train !!!! #AllezLesBleus